Il existe plusieurs critères d’admission, qui varient selon les structures :
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Lien avec un patient hospitalisé dans un service partenaire, généralement rattaché à la structure.
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Disponibilité des places, la priorité étant donnée selon la gravité, la durée d’hospitalisation, la distance géographique, et si les solutions familiales ou amicales sont impossibles.
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Demande motivée et validée par un professionnel de santé associé (travailleur social hospitalier, cadre de santé…). Les travailleurs sociaux jouent ici un rôle clé de relais.
Ainsi, l’accès aux maisons de parents pour un adulte touché par un cancer ou l’un de ses proches n’est pas systématique, mais il reste envisageable, surtout en l’absence d’autres solutions d’hébergement adaptées à proximité immédiate de l’hôpital.
Exemples en Île-de-France
À Paris, la Maison des Parents Ronald McDonald de Villejuif, adossée à l’hôpital Gustave-Roussy, reçoit ponctuellement des familles d’adultes en situation oncologique complexe. À Necker, la Maison de Parents (AP-HP) autorise l’accueil de familles d’adultes hospitalisés, sous conditions d’acceptation. Enfin, la Maison des Parents Coeur du Lac (à proximité du CHU Henri-Mondor) a accueilli au moins 10% de proches d’adultes en 2022 (source associée).
Un chiffre à retenir : selon la Fédération nationale, moins de 1 place sur 10 était occupée en 2022 par des familles d’adultes, faute d’une communication claire et de relais sur cette possibilité auprès des équipes hospitalières.