L’accès à la plupart des exonérations fiscales dépend de la reconnaissance d’un taux d’incapacité, attesté par la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) ou la Sécurité sociale, souvent fixé à 80% ou plus. Les dispositifs sont aussi soumis à :
- Des plafonds de ressources : ils évoluent chaque année. Il est essentiel de les vérifier auprès du site officiel impots.gouv.fr.
- La nature ou la durée de l’aide : certaines aides (AAH, ASPA, ASI par exemple) sont attribuées de façon temporaire, il peut donc être nécessaire d’effectuer des démarches annuelles ou à chaque changement de situation.
- La nécessité d’une demande explicite : excepté les abattements automatiques (quotient familial), la plupart des exonérations ou crédits doivent faire l’objet d’une démarche proactive.
De nombreux patients et proches n’osent pas solliciter l’AAH ou la carte mobilité inclusion destinée aux personnes en situation de handicap après un cancer. Avoir un diagnostic de cancer ne signifie pas systématiquement devenir « handicapé », mais la législation considère les conséquences sociales, fonctionnelles ou psychologiques pour ouvrir l’accès à ces aides – et donc aux avantages fiscaux associés (ameli.fr, MDPH, Ligue contre le Cancer).