Bouger est souvent la dernière chose à laquelle on pense lorsqu’on traverse un traitement lourd. Pourtant, l’activité physique adaptée (APA) s’impose aujourd’hui comme une alliée solide face au cancer. En 2022, l’Institut National du Cancer rappelle que l’activité physique contribue à réduire les effets secondaires des traitements, à maintenir l’autonomie et, dans certaines situations, à améliorer le pronostic (source : INCa).
D’après la Société Française de Médecine de l’Exercice et du Sport, pratiquer une activité physique régulière, même modérée, diminue la fatigue chronique chez près de 50 % des patients. Elle limite également la fonte musculaire, le risque cardiovasculaire, la prise de poids, l’anxiété ou encore la dépression souvent liée à la maladie.
Enfin, selon une étude de 2021 publiée dans le JAMA Oncology, une marche quotidienne de 30 minutes peut déjà réduire de 20 à 30 % la sensation de fatigue chez des personnes sous chimiothérapie pour un cancer du sein ou du côlon (JAMA Oncology).